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Sarah, psychomotricienne
En tant que professionnel, à partir de quel moment considérez vous qu’un parent pourrait faire le choix de faire appel à une psychomotricienne pour son enfant ? Quel est le rôle du psychomotricien ?
Déjà, il faut savoir que le psychomotricien intervient jusqu’à la personne âgée et non pas seulement pour les bébés/enfants. Généralement, le pédiatre ou un autre professionnel de santé va orienter les parents à se rapprocher d’un psychomotricien dans un cadre de prévention. Par exemple aux étapes motrices du bébé, lorsqu’il y a un décalage avec ses paires, avec un enfant qui met du temps à ramper, à s’asseoir, à faire du quatre pattes, ou lorsqu’il y a un retard de la marche.
Parfois, en tant que parent, Sarah nous explique que nous pouvons avoir des questions, des inquiétudes face à un bébé qui est très tendu, crispé ou même mou. C’est aussi le rôle du psychomotricien d’aider au relâchement musculaire et d’accompagner bébé dans son développement psychomoteur. Il y a aussi beaucoup d’autres raisons et bienfaits de se tourner vers les psychomotriciens (troubles d’apprentissages, enfant agité, maladroit, handicaps…)
Comment se déroule une séance ?
Avant tout, on commence par un bilan. Ce bilan nous sert à faire « l’état des lieux » de toutes les choses que le patient sait faire mais aussi et surtout toutes les choses qui vont être plus difficiles pour lui. Lors des séances, l’idée est de proposer des activités ludiques avec des objectifs thérapeutiques précis pour venir rétablir un équilibre entre les fonctions motrices, les fonctions cognitives et les fonctions affectives. Le travail du psychomotricien c’est vraiment de faire le lien entre le moteur (le corps), le cognitif (l’esprit) et l’affectif (émotions, confiance en soi, relationnel, etc).
Comment as-tu connu Les Pas Petits ?
Pourquoi faut-il laisser marcher le bébé pieds nus ?
Il faut savoir que les pieds ont une grande importance dans le développement de la motricité du bébé dès ses premiers déplacements au sol. On recommande donc de laisser au maximum les pieds nus du bébé, tout simplement car la plante du pied est très riche en récepteurs tactiles et ces récepteurs envoient des informations sensorielles au cerveau qui lui à son tour va envoyer des informations au corps pour lui permettre d’ajuster sa posture, de renforcer son équilibre, de mobiliser ses orteils, de muscler ses chevilles et également de s’adapter aux différents sols. C’est-à-dire que l’on ne va pas adapter notre corps de la même façon si on est en train de grimper une pente, si on est dans l’herbe ou bien encore dans le sable.
Quelles seraient vos recommandations pour l’apprentissage de la marche pour le développement moteur en termes de chaussons et chaussures ?
Déjà il faut savoir que ce ne sont pas les chaussures ni les chaussons qui participent à l’apprentissage de la marche. Ce qui va être vraiment utile à l’acquisition de la marche, pour qu’elle soit autonome et sécure, sont toutes les étapes motrices au sol comme : retournement, ramper, se mettre à quatre pattes, se mettre debout etc.
Grâce à tout cela le bébé va développer sa motricité en toute autonomie, il va solliciter toutes les parties de son corps qu’il va renforcer (bras, pieds, tronc, etc.) et renforcer son équilibre. Il va vraiment apprendre à renforcer son corps de différentes façons et c’est vraiment la qualité de ces étapes dont va dépendre la qualité de la marche. C’est donc pour ça que l’on recommande de laisser le bébé pieds nus quand il commence à se déplacer.
A partir de quand recommande-tu le port de chaussons ?
Dans un premier temps, je le répète, on laisse au maximum les pieds du bébé nus. Sarah recommande de réfléchir aux premiers chaussons, l’hiver arrivant.
Le conseil numéro 1 pour Sarah, les chaussons doivent se rapprocher au plus près de la sensation pieds nus, c’est-à-dire ce que vous faites très bien chez Les Pas Petits, nous précise-t-elle 😉
On peut donc commencer à proposer des chaussons à l’intérieur au bébé quand il commence à se déplacer et qu’il fait vraiment froid. Les premiers mois, le bébé est principalement allongé sur le ventre ou sur le dos donc là on peut le laisser en chaussettes qu’il va d’ailleurs chercher petit à petit à attraper et à retirer tout seul en enroulant son bassin (c’est d’ailleurs un super exercice de motricité).
Cependant quand il va commencer à se déplacer, pivoter sur son ventre, ramper vers l’avant, à partir de 5/6 mois généralement, là il va avoir besoin de s’appuyer sur ses pieds pour construire sa motricité et donc en chaussettes comme ça glisse, l’idéal c’est vraiment de proposer des chaussons pour l’accompagner dans ses premiers mouvements : https://lespaspetits.com/categorie-produit/chaussons-interieur/
Quels aspects recommandez-vous pour ces chaussons ?
Première chose, un chausson qui va respecter la physiologie du pied. On va chercher à ce que le chausson soit le plus souple possible sans rigidité pour bien que le bébé puisse sentir le contact de son pied avec le sol. Et niveau souplesse, ce que l’on va rechercher comme critère c’est que le chausson soit pliable en deux dans le sens de la longueur ainsi que dans le sens de la largeur.
On recommande également une semelle qui va être très fine encore une fois pour qu’il puisse bien sentir ce qu’il se passe sous son pied, qu’il n’y a pas une coupure et que les informations puissent être transmises à son cerveau. Et également un chausson qui va être léger.
En tant que professionnel, portez-vous des chaussons à la maison ou au travail ?
Tout le temps à la maison ! Nous les psychomotriciens on est connus pour être tout le temps pieds nus 😉
Nous les adultes en tant général, jamais on n’est en contact avec le sol, mais dès que l’on peut se mettre à pieds nus, il faut le faire car c’est hyper riche de se reconnecter avec le sol.
Le problème dans nos chaussures c’est que l’on ne sent même pas le déroulé de notre pied et c’est pour ça que même lorsque l’on pratique du sport on nous recommande de porter des chaussures hyper souples pour avoir de bons appuis et même sentir ce que l’on a sous les pieds pour que notre corps s’adapte. Justement c’est avec une semelle trop rigide que notre cheville peut nous lâcher.
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Fanny, psychomotricienne
Fanny travaille en service de pédiatrie et propose également des ateliers d’éveil psychomoteur en libéral.
Emmanuelle, psychomotricienne
Emmanuelle accompagne les parents et leurs enfants autour de divers ateliers, toujours avec son regard de psychomotricienne. Avec sa structure « À petit pas de géant » elle développe des ateliers de motricité libre.