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Fanny, psychomotricienne
Racontez-moi votre parcours ?
Fanny a découvert le métier de psychomotricien à 19 ans. Ce métier lui a plu car il correspondait à tous ces critères et envies professionnelles. Elle cherchait un métier alliant à la fois le soin aux autres et la créativité.
Quel est le rôle du psychomotricien ? En tant que professionnel, à partir de quel moment considérez-vous qu’un parent pourrait faire le choix de faire appel à une psychomotricienne pour son enfant ?
Le psychomotricien soigne les difficultés motrices, psychiques et affectives à tous les âges de la vie. Être psychomotricien(ne), c’est « soigner par le mouvement ».
Les parents peuvent consulter un psychomotricien pour leur enfant s’ils constatent un retard ou des difficultés au niveau du tonus, des émotions, de la sensorialité, de l’attention, de la motricité (globale ou fine) … Le psychomotricien intervient alors sous prescription médicale car il s’agit de SOIN.
Mais il est également possible de faire appel à un psychomotricien dans le cadre de la PREVENTION. En effet, de plus en plus de psychomotriciens proposent des ateliers d’éveil psychomoteur, individuels ou en groupe. Ces ateliers sont destinés aux parents qui s’interrogent sur le développement psychomoteur du tout petits et qui souhaitent avoir des conseils pour leur enfant. C’est ce type d’accompagnement que propose Fanny.
Que pensez-vous de la sensation pieds nus ?
Fanny recommande aux bébés et enfants de marcher pieds nus. Pour développer la motricité, elle conseille d’amener les enfants à développer leurs propres appuis plutôt que de leur donner les nôtres.
Cela signifie permettre à l’enfant de repousser le sol avec ses mains et ses pieds à lui, plutôt que de le hisser vers le haut. Plus l’enfant sentira le sol avec ses pieds, plus il pourra s’y ajuster. Il adaptera alors son équilibre et ses appuis en fonction des reliefs, de la texture et de la dureté du sol.
Fanny précise bien sûr que toutes ces recommandations conviennent aux bébés et enfants sans pathologie.
Si le bébé, l’enfant a froid, particulièrement pendant l’hiver au lieu de le mettre pieds nus, Fanny recommande les chaussons très fins, très souples comme nos Pas Petits.
Fanny nous explique qu’encore beaucoup de personnes se posent la question d’acheter des chaussures rigides pour l’apprentissage de la marche. Ce sont d’ailleurs souvent des questions posées par les grands parents ! En effet, il y a quelques années, les petits bouts étaient sollicités très tôt pour marcher (on les hissait vers le haut et les faisait marcher en leur tenant les mains. Ils n’exerçaient alors pas autant leur équilibre et ne tonifiaient pas autant leurs corps avant les premiers pas. C’est pourquoi les chaussures rigides pouvaient avoir leur intérêt : pour aider à soutenir le pied un peu moins musclé.
De nos jours, avec le développement de la motricité libre, les petits pieds sont plus toniques, plus musclés car ils se développent d’abord au sol (en rampant, à quatre pattes, en se retournant…) d’où la possibilité d’être pieds nus ou en chaussons souples.
Rester pieds nus est important même en grandissant ! Bien sûr les chaussures seront plus adaptées pour le sport, courir, sauter mais garder des temps pieds nus est primordial pour continuer à garder les sensations variées que propose le sol.
Quels critères recommandez-vous pour les chaussons ?
L’enfant peut avoir besoin d’un chausson si le sol est froid en hiver ou par exemple en crèche ou à l’école. Dans ce cas Fanny nous propose les critères à prendre en compte dans le choix du chausson :Selon Fanny, Les Pas Petits correspondent à l’ensemble de ces critères et a hâte de les essayer pour elle !
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Sarah, psychomotricienne
Sarah est psychomotricienne spécialisée dans la prise en charge du bébé et du jeune enfant, à Aix en Provence.
Emmanuelle, psychomotricienne
Emmanuelle accompagne les parents et leurs enfants autour de divers ateliers, toujours avec son regard de psychomotricienne. Avec sa structure « À petit pas de géant » elle développe des ateliers de motricité libre.