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Des conseils de pros pour accompagner bébé à l’apprentissage de la marche
Je m’appelle Jonathan et je suis kinésithérapeute.
Mon intérêt pour la kiné a commencé tôt : à l’âge de 10 ans, une opération m’a obligé à passer trois mois en fauteuil roulant.
Durant cette même période puis l’année qui suivit, j’avais des soins de kinésithérapie. J’ai tout de suite aimé la capacité de cette profession à aider les autres à se porter mieux. Et c’est tout naturellement que je me suis orienté vers ce domaine.
Au cours de mes études de kinésithérapie, je me suis rapidement intéressé à la pédiatrie. Pour moi, cette branche permet de contribuer, de manière significative, à l’avenir des jeunes générations. Mon mémoire de fin d’études portait déjà sur la marche chez un enfant polyhandicapé.
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai voyagé un an à vélo, à la découverte du Handicap dans le monde. J’ai accompagné une petite fille atteinte de paralysie cérébrale au Népal, visité des centres de rééducation avec des enfants abandonnés en raison de leur handicap au Chili, rencontré des enfants en rééducation à la suite d’accidents de mines au Laos…
À mon retour, j’ai ouvert mon propre cabinet de kinésithérapie spécialisé dans la pédiatrie. Mon objectif principal était d’aider les enfants atteints de handicap. Cependant, j’ai rapidement constaté que de nombreux enfants en bonne santé à la naissance présentaient des pathologies telles que des torticolis, plagiocéphalies, troubles de la marche et l’équilibre. Et que ces troubles étaient absents des pays où j’étais allé.
Je me suis alors questionné sur les origines de ces pathologies.
Le constat est que ces problèmes proviennent souvent de stimulations inappropriées ou de l’environnement dans lequel Bébé évolue.
La bonne nouvelle ? En reprenant les bonnes stimulations, les enfants retrouvent rapidement une bonne évolution motrice.
Les parents ne sont pas responsables de cette situation. Ils sont souvent soumis à un matraquage publicitaire de grands groupes qui essaient de vendre toutes sortes d’objets inutiles – voire dangereux – pour la motricité du bébé. La propagation de fausses croyances ou de vieilles idées reçues continuent de circuler, notamment sur Internet.
Pour les aider, j’ai creusé le sujet de la motricité libre et échangé avec des confrères comme Michel Forestier (https://michele-forestier.fr/le-livre/).
J’étais lassé de recevoir une jeune patientèle aux difficultés motrices évitables… si les parents accédaient à des conseils de qualité dès la naissance de leur enfant, voire avant ! C’est la raison pour laquelle, j’ai créé le blog www.bebe-agile.fr. Il me permet de leur partager les dernières connaissances sur la motricité du Bébé, des “tips” faciles à réaliser et des avis éclairés sur du matériel de puériculture.
Mon objectif : aider les parents à proposer les bonnes stimulations afin que tous les enfants puissent grandir bien dans leur corps et dans leur tête.
Le Conseil du Pro : comment choisir le premier chausson ?
Cette question nécessite de comprendre le rôle du pied dans la marche.
Concernant la motricité, notre corps fonctionne ainsi : des récepteurs sensoriels envoient des informations au cerveau et, en retour, le cerveau enverra un ordre moteur au muscle adéquat. Plus la qualité des informations envoyées par le récepteur sera bonne, rapide et précise, mieux le cerveau transmettra des ordres moteurs adaptés.
Par exemple, pour garder l’équilibre, les récepteurs doivent détecter quand on sort de notre zone d’équilibre. Si le récepteur n’est pas assez précis, le corps réagit trop tard. Impossible alors de rattraper le déséquilibre : l’enfant tombera. Si le récepteur est précis, dès qu’il sentira un léger décalage par rapport au point d’équilibre, il enverra l’information au cerveau qui pourra réagir immédiatement et rattraper ce déséquilibre.
Voilà pourquoi, aux prémices de la marche, les enfants se balancent beaucoup. Leurs récepteurs n’étant pas parfaitement opérationnels, il y a un délai avant que l’information remonte au cerveau et qu’il puisse la corriger. En s’améliorant, on voit alors Bébé acquérir une marche de plus en plus stable.
Pour une marche de qualité, on a plusieurs récepteurs (la vue, l’oreille interne, …) mais le pied s’avère le seul récepteur en contact direct avec le sol ! Il se trouve donc en première ligne pour informer le cerveau sur l’état du sol, sa texture (glissant, plat, rugueux, en pente, etc.)
Le chausson doit permettre au pied d’avoir le maximum d’informations concernant sa position et ce qui se passe au sol. Pour cela, il faut qu’il réponde à quelques critères :
À partir de quel moment considérez-vous qu’il soit important de chausser son enfant ?
Il n’y a pas d’âge précis ; cela dépendra surtout de la situation et des besoins. Je m’explique : quel est le rôle des chaussures/chaussons en général ? Protéger les pieds des éléments abrasifs qui peuvent les blesser, les protéger du froid et éviter de glisser. Ainsi, pour protéger du froid, on peut mettre des chaussons en crochet dès la naissance, mais une fois à la maison, il est préférable de laisser l’enfant pieds nus. Il découvrira pleinement son pied et le fera travailler.
En grandissant, il est préférable de le laisser le plus souvent pieds nus.
Dans cette situation, les informations sensorielles qui proviennent du pied remontent mieux. De plus, nus pieds l’enfant peut travailler tous les muscles de son pied. Un enfant qui marche dans la maison n’a pas spécifiquement besoin de chaussons. D’ailleurs, je garde toujours les pieds nus, même lors de mes consultations au cabinet.
Si l’enfant doit marcher dehors alors qu’il fait froid sur des gravillons ou au bord d’une piscine glissante, là, on peut proposer des chaussons. Ils devront se rapprocher le plus possible de la marche pieds nus, dont on a vu l’importance pour une marche de qualité.
Quelle est votre recommandation en matière de souplesse ?
Plus c’est souple, mieux c’est. Trop rigide, c’est comme lorsque vous marchez avec des chaussures de ski : très saccadé !
Que penses-tu des Pas Petits ?
J’adore !!! Car les chaussons Pas Petits allient à la fois l’esthétique et répondent aux critères primordiaux (forme, souplesse, finesse), tout en protégeant le pied de Bébé et antidérapants.
Ma préférence va vers le modèle “Les petits écureuils”.
Enfin, éthiquement, j’accorde beaucoup d’importance au “Made in France”.
Jonathan Gillaux, Avril 2023.
Voir le site de Jonathan ->
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Mélissa, masseur-kinésithérapeute
Mélissa a 32 ans, elle est Masseur-kinésithérapeute depuis bientôt 7 ans. Le cabinet de Mélissa, Kinéssence, a été créé pour être un cabinet en rapport à la naissance (femme enceinte, portage, massage bébé, motricité…) et l’essence de la kinésithérapie.